Le mépris de la démocratie avec lequel le gouvernement Macron traite les salariés et leurs représentants syndicaux, le recours à des ordonnances qui ne permettent pas l’expression des députés élus à l’Assemblée nationale et des sénateurs est inacceptable. Et, cerise sur le gâteau, traiter de « fainéants, de cyniques et d’extrémistes » celles et ceux qui n’entendent pas voir saccager les conquêtes sociales du xxème siècle est totalement indigne d’un Président de la République, quelqu’il soit. Je serai donc cette après-midi au côté de ceux qui relèvent la tête. Les seules batailles qu’on est sûr de perdre, c’est celles que l’on n’engage pas.