Rendez-vous le mercredi 12 avril pour ma permanence mensuelle.
Venez sans rendez-vous !

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Venez sans rendez-vous !
CAP 2030, plan pluriannuel d’investissement culturel, artistique et patrimonial de 50 millions €, a été voté à l’unanimité en séance du Conseil départemental ce 10 mars. Je m’en réjouis d’autant plus que depuis 2009 il n’y avait plus eu d’investissement dans ces domaines, sinon des investissements d’urgence ou emblématiques.
J’ai présenté la dimension patrimoniale de ce plan : la préservation et la valorisation du patrimoine bâti emblématique de l’histoire sociale, ouvrière et industrielle du département, avec la création du fonds de soutien Patrimoine 2030 ; la connaissance et l’appropriation du patrimoine contemporain et immatériel par toutes et tous ; la promotion des démarches d’identification et de valorisation du patrimoine grâce à l’expertise du Département notamment auprès des communes et des EPT. Enfin, en lien avec le fil mémoriel 2023 consacré aux 80 ans de l’année 1943, notre contribution à la mise en réseau des lieux d’internement et de déportation en Seine-Saint-Denis.
Deuxième sujet de cette séance, la stratégie paralympique départementale pour favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap en améliorant l’accessibilité des pratiques sportives : appels à projet pour développer des activités parasportives dans les structures associatives ; programme « Clubs inclusifs » proposant aux encadrants.es et dirigeants.es de clubs des formations à l’accueil des personnes en situation de handicap ou encore le développement de sections de sports adaptés dans les écoles multisports.
Enfin, lors d’un point d’actualité sur les JOP, Emilie Lecroq est intervenue au nom de notre groupe : de trop nombreuses interrogations demeurent sur la conduite des chantiers en cours, la sécurité des travailleurs et la nécessaire régularisation de travailleurs sans-papiers ; sur les dispositifs de sécurité inédits, véritable laboratoire sécuritaire, ou encore la billetterie bien trop chère. Enfin, la reconversion des équipements olympiques en logements augmentera la pression foncière et les prix du marché, au détriment de la population séquano-dyonisienne et de la mixité sociale.
La semaine dernière, j’ai inauguré l’exposition « Femmes en lutte ! » aux archives départementales, au côté de de Stéphane Troussel et de Pascale Labbé, à l’occasion du 8 mars, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Conçue à partir du riche fonds photographique des Archives départementales, cette exposition donne à voir, sur une période de 50 ans, l’histoire des femmes dans les manifestations et les grèves ouvrières, notamment lors de la désindustrialisation de la Seine-Saint-Denis. Un cycle mensuel de visites guidées ainsi que trois tables rondes en avril, mai et juin, complètent l’exposition.
Au préalable, nous avons donné le nom de Suzanne Citron aux archives départementales, en présence de sa famille. Historienne et essayiste, son ouvrage “Le mythe national, l’histoire de France revisitée” publié en 1987 et réédité en 2017, met à distance les clichés qui ont peuplé nos livres d’histoire et invite à la réflexion.
Résistante pendant la 2nde guerre mondiale et anticolonialiste, militante pour un enseignement renouvelé de l’histoire, qui donne à toutes les Françaises et tous les Français, quelle que soit leur origine, le droit d’avoir un passé différent et d’inscrire leur mémoire familiale dans celle de notre pays. Elle le fit ici-même, en Seine-Saint-Denis, comme professeure pendant 11 ans à l’Université Paris XIII-Villetaneuse.
Les droits des femmes ne sont jamais acquis. La réforme des retraites notamment, aura pour première victime les femmes, plus exposées aux emplois précaires, aux carrières hachées et aux difficultés économiques. Rendez-vous demain,15 mars pour la 10ème journée de mobilisation contre la réforme du gouvernement.
Retrouvons-nous ce lundi 13 mars, de 17h30 et 19 h à la Mairie de Montfermeil.
Venez sans rendez-vous !
Un an déjà que Vladimir Poutine a décrété l’invasion de l’Ukraine dans la nuit du 23 au 24 février 2022. Comme toujours dans une guerre, l’horreur et la terreur vont de pair, synonymes d’un drame humain de grande ampleur, avec des dizaines de milliers de morts civils et le déplacement de plusieurs millions de personnes fuyant les combats.
Une seule solution, la paix. La France doit faire entendre une autre voix, celle de la diplomatie et du dialogue. Nous devons refuser ce choix insensé de l’escalade militaire en Ukraine, en renonçant notamment à l’envoi d’armes lourdes, qui la ferait directement prendre part au conflit en agissant comme une facilitatrice de guerre. Jusqu’où iront ces surenchères, ces logiques de surarmement, de livraison d’armes offensives ? Devons-nous nous préparer à nous voir imposer l’entrée en guerre contre la Russie ?
La France doit résolument choisir le camp de la paix et retrouver une diplomatie indépendante et constructive en arrêtant son alignement systématique sur les décisions unilatérales de l’OTAN et des États-Unis. Il faut travailler de concert avec l’ONU pour aider à mettre fin à ce conflit, sur la base de la charte des Nations-Unies et du droit international.
« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ! » disait Jean Jaurès dans son dernier meeting, quelques jours avant d’être assassiné et quelques semaines avant le début de la Première guerre mondiale. Comme dans tous les conflits armés, ce sont les populations qui en paient le prix fort. Le capitalisme provoque et se nourrit des guerres.
Il faudra bien aussi travailler à la réunion d’une conférence pan-européenne de sécurité collective, dépassant la logique de blocs dans laquelle l’OTAN voudrait nous enfermer.