En séance du Conseil départemental

Point d’orgue de la séance du 14 avril, le vote d’une aide à la pratique sportive de 100 € pour les élèves entrant en 5e, allouée lors de la rentrée scolaire de septembre 2022. Cette mesure, qui était un engagement de campagne, a pour vocation de lutter contre le décrochage sportif des jeunes, aggravé par la crise du Covid-19 et les difficultés économiques des familles pour inscrire leurs enfants dans des clubs. Il s’agit également de favoriser les pratiques sportives des filles, qui sont les plus éloignées des dispositifs alors qu’elles sont tout autant intéressées que les garçons par le sport !

Au préalable, lors du rapport sur le nouveau plan de mobilité employeur, mon collègue Belaïde Beddrédine est revenu sur les risques que font peser sur les usagers.ères, l’ouverture à la concurrence des bus et des RER, et notamment de la ligne E. Cette décision inique d’IDF Mobilité fait primer les intérêts économiques des groupes privés sur ceux des usagers.ères, nous interrogeant sur la qualité à venir du service de transport. De même, il a formulé le souhait que la création de lignes comme le Tzen 3 sur la RN3 aboutisse enfin, seule alternative crédible à la voiture !

La présentation du rapport d’activité 2021 du Médiateur, a permis d’évaluer ce service gratuit et confidentiel mis en place par le Département pour faciliter la résolution des conflits entre les usagers.ères et l’administration départementale. Pour sa deuxième année consécutive, il connaît une augmentation des saisines, qui passent de 379 à 629. C’est encourageant, car plus qu’une hausse des dysfonctionnements de l’administration, cette progression correspond à une meilleure identification de cette instance par les usagers.ères, qui y recourent davantage pour mieux faire valoir leurs droits.  

Journée noire pour les transports en Ile-de-France

Aujourd’hui, grève massive des agents.es sur tout le réseau RATP, bus et métro ainsi que sur certaines lignes du RER.

Ce mouvement social, à l’appel des principaux syndicats et très largement suivi, porte deux revendications : une augmentation salariale de 3% nette sur les 3 prochaines années pour l’ensemble des métiers de la RATP et le refus de l’ouverture à la concurrence des transports en commun annoncée par Valérie Pécresse, présidente d’IDF Mobilités, à l’horizon 2025.

Hier, en séance du Conseil départemental, notre groupe a présenté un vœu, adopté par la majorité, pour l’abandon de ce projet contre les intérêts des usagers.es et à l’opposé de ce que commande l’urgence sanitaire et climatique.

Nous exigeons un retour à 100% de l’offre de transport public en Île-de-France, qui s’est encore dégradée suite à la baisse de la fréquence de certaines lignes, et des mesures de dédommagement pour tous.tes les franciliens.nes subissant ces réductions au quotidien, au détriment de leur qualité de vie et de leur santé.

Car qui prend les usagers.es en otage, sinon la direction de la RATP et d’IDF Mobilités, qui réalisent des économies sur le dos des usagers.es et des salariés.es ?

Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage.

Pour retrouver le vœu du groupe Communiste, Insoumis et Citoyen, c’est ici : https://seinestdenis.fr/non-a-la-privatisation-de-la-ratp/?utm_campaign=shareaholic&utm_medium=facebook&utm_source=socialnetwork&fbclid=IwAR18T3IhOK4aKd-hzRsGCI13lpl9FI7QlYBgi2eRRx7ejSG1v8gGuLZzWX8

Transports publics : l’État doit soutenir IDF Mobilités !

transilien p

Conséquence de la crise sanitaire, Île-de-France Mobilités (IDFM)  est dans l’incapacité de payer la RATP et la SNCF et fait face à une perte de recettes de 2,6 milliards d’euros, les transports en commun ayant été largement mis à l’arrêt pendant le confinement.

IDFM s’est déclarée en cessation de paiement. Une situation qui met en danger les programmes de rénovation des équipements et des réseaux, alors que ceux-ci sont plus nécessaires que jamais. Les usagères et usagers de notre canton sont bien placés pour le savoir !

C’est pourquoi les élu-es Front de gauche au Conseil régional d’Île-de-France ont été à l’origine d’une pétition unitaire pour demander à l’État de compenser intégralement les pertes d’IDFM afin de sauvegarder ces transports populaires et écologiques. Car actuellement, sur les 2,6 milliards requis, le gouvernement n’a promis que…425 millions !

Comme le souligne Céline Malaisé, présidente du groupe FdG : « L’État a été capable de faire des plans de sauvegarde pour le secteur privé avec l’automobile et l’aéronautique, il doit le faire pour les transports publics. Cela a été fait dans de nombreux pays confrontés à la même situation. C’est donc aussi possible en France. Ne pas agir reviendrait à mettre délibérément en péril le service public de transports régional. »

Cette pétition est soutenue par l’ensemble des forces politiques au Conseil régional, par le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis et de nombreuses associations d’usagers. Obtenons le financement de nos transports en commun !

Je signe la pétition

Plan de rebond solidaire : 55 M€ pour répondre à la crise du Covid-19

Nous avons adopté ce mercredi 8 juillet le « Plan de rebond solidaire pour l’avenir de la Seine-Saint-Denis ». La solidarité et l’écologie sont les leviers de ce plan doté de 55 millions d’euros, pour répondre – partiellement – à la crise économique et sociale qui continue de se déployer dans notre département.

Afin de répondre au mieux aux besoins des habitants touchés par la crise et aux acteurs les plus impactés, ce plan de rebond comporte trois fonds, chacun avec une orientation spécifique :

  • un fonds d’aide d’urgence aux habitant-es
  • un fonds destiné aux acteurs de la Seine-Saint-Denis
  • un fonds d’investissement pour l’adaptation et la transformation du département

plan rebond quali

18,4 millions € seront ainsi dédiés à la solidarité, notamment pour le soutien au paiement des loyers, l’alphabétisation numérique, mais aussi pour aider les acteurs locaux (associations, établissements sociaux et médico-sociaux…) actuellement en difficulté ou faisant face à des nécessités nouvelles.

Les acteurs de l’économie sociale et solidaire seront eux aussi soutenus, en particulier dans leurs activités d’insertion professionnelle, d’aide à la personne ou d’économie circulaire. Ce sera également le cas de la culture ou du sport, afin de donner de l’air aux clubs et associations qui font face à une forte baisse de revenus, tout en promouvant l’accès au sport-santé par exemple.

L’éducation n’est pas oubliée, avec un effort en direction du raccrochage scolaire ou de la formation professionnelle.

Enfin, nous lançons une expérimentation unique en France : les agent-es du Département qui le souhaitent pourront désormais consacrer 1/2 journée par semaine à des actions de bénévolat auprès de structures de la solidarité. Tout au long de la crise, y compris dans les moments les plus compliqués, ils et elles ont fait montre de leur engagement au service de la collectivité.

Soutien scolaire, formation aux outils numériques ou comptables, à la préservation de l’environnement… ce sont 7000 agent-es qui pourraient ainsi mettre leurs compétences et leur savoir-faire au service de notre territoire.

 

 

Améthyste + : 120 trajets gratuits pour les personnes âgées ou en situation de handicap

snapshot7

La création du dispositif Améthyste+ a retenu toute mon attention lors de notre séance de jeudi dernier au Conseil départemental : cette nouvelle aide gratuite à destination des seniors et personnes handicapées éligibles à la carte Améthyste  leur permettra de bénéficier de 120 trajets gratuits au cours de l’année, au lieu d’opter pour l’abonnement actuel, qui peut se révéler trop élevé pour leurs besoins.

Je suis intervenue pour exprimer ma satisfaction devant cette véritable amélioration du dispositif face à l’urgence climatique et environnementale. J’ai tenu à souligner l’importance de développer à l’avenir toutes les mesures susceptibles d’encourager l’usage des transports en commun par le plus grand nombre.

Je forme le vœu que cela soit un pas vers la gratuité des transports en commun, comme cela est déjà le cas à Paris pour les jeunes et les seniors à faibles revenus. A l’opposé de la mise en concurrence accélérée que demande Valérie Pécresse, qui ne pourrait conduire qu’à la dégradation du service aux usagers, de la couverture géographique et des conditions de travail des agents.

Plusieurs autres questions d’importance ont été abordées lors de cette séance, parmi lesquelles l’approbation d’une convention avec l’association Unis-Cité pour le recrutement et l’accompagnement de 200 jeunes « Volontaires pour la Seine-Saint-Denis » en service civique ; la signature de la charte « Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens » et notre participation financière aux frais des collèges privés sous contrat d’association. L’occasion pour moi d’alerter mes collègues sur la situation inquiétante du lycée du Paysage et de l’Environnement de Vaujours, conventionné avec notre Département pour l’ouverture de la section « Gestion des milieux naturels » dans le cadre du label Natura 2000.

améthyste plus