La réouverture des parcs, nos « grands espaces » est une nécessité pour le bien-être de toutes et tous. C’est pourquoi j’ai cosigné une lettre à l’adresse du Premier ministre au côté de 27 maires et 18 conseillères et conseillers départementaux de Seine-Saint-Denis avec un message simple : « laissez-nous respirer » !
En cette veille de jour férié, se dégourdir les jambes et l’esprit dans un cadre de verdure, pique-niquer en famille, promener son chien, rêver ou lire au soleil… Un besoin impérieux dans notre département où le confinement a été particulièrement éprouvant, non seulement sur le plan sanitaire et économique, mais du fait des difficiles conditions de logement d’une part importante des habitants. Si bois et forêts ont été autorisés à ré-ouvrir, comme la forêt de Bondy, à Clichy-sous-Bois et à Coubron pour le plus grand bonheur de tous, les parcs départementaux – comme le parc de la Poudrerie ou celui de la Haute Ile, en bord de Marne, n’en ont pas reçu l’autorisation, à l’exception du parc Georges-Valbon à La Courneuve, à titre « expérimental. »
Une situation incompréhensible, alors même que des espaces bien plus risqués sont rouverts comme les transports en commun et que, autant l’espace disponible dans ces parcs que le sens des responsabilités des habitants et la vigilance des écogardes permettent de garantir les règles sanitaires.
Rouvert jeudi dernier « à titre expérimental », le parc de La Courneuve en apporte une démonstration éclatante. Alors, laissez-nous respirer !