Des collégiens à Auschwitz

Le Département a organisé les 27 et 28 février un voyage en Pologne, à Cracovie et à Auschwitz, avec le Mémorial de la Shoah.

Au côté d’élu.e.s, de représentants de l’Education nationale, d’associations culturelles partenaires de nos parcours éducatifs et culturels, de clubs de prévention, d’associations mémorielles, d’enfants et de petits-enfants de déporté.e.s, 97 collégien.ne.s et leurs enseignants, des collèges Honoré de Balzac de Neuilly-sur-Marne, Romain-Rolland à Clichy-sous-Bois et Aretha-Franklin de Drancy, ont découvert Kazimierz, l’ancien quartier juif de Cracovie, qui comptait 70 000 habitants avant la guerre ; le ghetto ; le musée de l’usine d’Oskar Schindler puis, le lendemain, le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau et Auschwitz I.

Un voyage mémorable pour ces jeunes qui travaillent en classe dans le cadre de parcours éducatifs départementaux consacrés à la mémoire, appréhendé avec beaucoup d’émotion mais aussi avec une grande maturité.

Ce voyage s’inscrit dans le cadre de la signature d’une convention entre le Département, le Musée de la Résistance Nationale et le Mémorial de la Shoah pour la mise en réseau des lieux d’internement et de déportation de notre territoire pendant la 2nde guerre mondiale, qui concerne la Shoah et la Résistance : la cité de La Muette à Drancy, classée monument historique, où près de 63 000 juifs furent internés et partirent vers Auschwitz, d’abord de la gare du Bourget puis de la gare de Bobigny, devenu un site muséal en plein air de très grande qualité ; le fort de Romainville aux Lilas, premier camp d’internement créé en France par les nazis et qui devrait à terme devenir le Mémorial de la Résistance des femmes et d’où partirent en déportation 230 femmes résistantes ; enfin, le quai aux Bestiaux à Pantin : à quelques jours de la Libération de Paris, les nazis envoyèrent vers Ravensbrück et Buchenwald un dernier convoi de 2200 déportés, juifs, résistants, aviateurs des troupes alliées.

© La gazette des communes. Article de O. Schneid paru le 12/03/2024
¢Nicolas Moulard. Département de la Seine-Saint-Denis

Egalité formelle, égalité réelle

La « liberté garantie » de l’IVG a été inscrite dans la Constitution le 4 mars par 780 voix contre 72, faisant suite à des années de mobilisation et de combat des femmes pour le droit à disposer de leur corps, un droit fondamental : depuis le procès de Marie-Claire défendue par Gisèle Halimi, à Bobigny en 1972, en passant par la loi Veil en 1975 et la première proposition de constitutionalisation de ce droit ,déposée au Sénat en 2017 par le groupe communiste, avec, notamment, Eliane Assassi et Laurence Cohen…  

Une victoire donc, et une avancée symbolique dont je mesure la portée et qui me réjouit, quand ce droit est menacé dans de nombreux pays, en Europe comme aux Etats-Unis ou en Argentine.

Une victoire qui se heurte à la réalité de terrain et aux moyens alloués à cette politique de santé publique quand les déserts médicaux avancent et que les services ferment. Le Planning familial considère que 130 centres ont fermé en 15 ans et, sur notre territoire de proximité, la clinique Vauban qui réalisait 1500 IVG par an il y a quelques années encore, a fermé, laissant des femmes, jeunes le plus souvent, dans le désarroi.  

Panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian

Galerie

Cette galerie contient 3 photos.

J’étais invitée hier, ce 21 février 2024, à la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian, Hommage solennel de la Nation à Missak Manouchian et à ses camarades de Résistance. Une magnifique et très émouvante cérémonie dédiée à ces 23 communistes français … Lire la suite