Fermer des urgences en pleine pandémie ? Incroyable mais vrai !

Faut-il fermer des services hospitaliers en pleine pandémie sanitaire et alors que les hôpitaux dans tout le pays sont surchargés et à bout de souffle ?

La question pourrait être rhétorique, tant cela semble absurde et irresponsable. C’est pourtant ce qu’a décidé Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP, qui a annoncé la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu, en plein centre de Paris.

Une décision qui va à contre-courant des besoins et qui met en danger la population, le tout au service d’une idéologie qui a démontré son échec à répondre aux besoins de la grande majorité des habitants de notre pays.

Car comme le souligne Laurence Cohen, sénatrice communiste du Val-de-Marne : « L’hôpital Hôtel-Dieu de Paris, avec ses Urgences, est en capacité d’accueillir des patient·es atteints du coronavirus, de les évaluer, de les prendre en charge et de les hospitaliser si nécessaire. Il dispose de moyens humains compétents et techniques (scanner H24) à même de prendre en charge des patient·es dits « intermédiaires » (trop fragiles pour les renvoyer à domicile mais nécessitant une surveillance et/ou oxygénothérapie). »

« En pleine crise sanitaire et en nouveau risque d’attentat terroriste, l’heure est à l’ouverture de lits et de services ! La décision de l’AP-HP de fermer les urgences de l’Hôtel Dieu le 4 novembre prochain est inacceptable et sonne comme une provocation pour toutes celles et tous ceux qui se battent pour l’avenir de cet établissement. »

Plus que jamais, soutenir les personnels hospitaliers, c’est agir et se mobiliser pour exiger des moyens pour l’hôpital public !

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