« Pour une paix globale, juste et durable en Ukraine »

Un an déjà que Vladimir Poutine a décrété l’invasion de l’Ukraine dans la nuit du 23 au 24 février 2022. Comme toujours dans une guerre, l’horreur et la terreur vont de pair, synonymes d’un drame humain de grande ampleur, avec des dizaines de milliers de morts civils et le déplacement de plusieurs millions de personnes fuyant les combats.

Une seule solution, la paix. La France doit faire entendre une autre voix, celle de la diplomatie et du dialogue. Nous devons refuser ce choix insensé de l’escalade militaire en Ukraine, en renonçant notamment à l’envoi d’armes lourdes, qui la ferait directement prendre part au conflit en agissant comme une facilitatrice de guerre. Jusqu’où iront ces surenchères, ces logiques de surarmement, de livraison d’armes offensives ? Devons-nous nous préparer à nous voir imposer l’entrée en guerre contre la Russie ?

La France doit résolument choisir le camp de la paix et retrouver une diplomatie indépendante et constructive en arrêtant son alignement systématique sur les décisions unilatérales de l’OTAN et des États-Unis. Il faut travailler de concert avec l’ONU pour aider à mettre fin à ce conflit, sur la base de la charte des Nations-Unies et du droit international.

« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage !  » disait Jean Jaurès dans son dernier meeting, quelques jours avant d’être assassiné et quelques semaines avant le début de la Première guerre mondiale. Comme dans tous les conflits armés, ce sont les populations qui en paient le prix fort. Le capitalisme provoque et se nourrit des guerres.

Il faudra bien aussi travailler à la réunion d’une conférence pan-européenne de sécurité collective, dépassant la logique de blocs dans laquelle l’OTAN voudrait nous enfermer.

Stop à la guerre, place à la paix !

Une réflexion au sujet de « « Pour une paix globale, juste et durable en Ukraine » »

  1. Comment voulez-vos faire retirer les troupes de Poutine d’Ukraine sans armer efficacement cette dernière ?
    Certes, l’OTAN est dominée par les ÉUA, mais il faut remarquer qu’AUCUN pays de cette alliance n’a été occupé ou envahi par les troupes soviétiques ni par celles de Poutine. Tous les territoires occupés (Transnitie en Moldavie, les deux républiques auto-proclamées en Géorgie et une partie de l’Ukraine) ne font pas partie de l’OTAN. Si en 1998, Sarkozy et Merkel ne s’étaient pas opposés à l’arrivée de l’Ukraine dans l’OTAN (pour des raisons essentiellement commerciales) ce pays n’aurait jamais été envahi par son voisin russe (ni en Crimée , ni dans le Donetz, ni ailleurs).
    Cordialement,
    Joseph LAURE, vieux militant de la gauche écologique démocratique

    J’aime

Répondre à Joseph LAURE Annuler la réponse.