Une manifestation pacifique d’Algériens et d’Algériennes contre le couvre-feu discriminatoire qui leur était imposé et qui réclamaient la paix et l’indépendance de l’Algérie alors que la guerre faisait rage de l’autre côté de la Méditerranée. Une manifestation sauvagement réprimée par le Préfet Papon, de sinistre mémoire. Des centaines de manifestants y ont perdu la vie, certains noyés dans la Seine. Un crime d’Etat passé sous silence. A Clichy-sous-Bois et dans bien d’autres villes de notre département, ce jour est commémoré. Le Département organise une table ronde » 17 octobre 1961 – de l’occultation à la transmission. Histoire et mémoire d’un massacre de la guerre d’Algérie. » Ne pas occulter l’histoire et se souvenir, « c’est à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la Guerre d’Algérie, à savoir le racisme, l’islamophobie dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyennes et citoyens, ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières. » Mais à Montfermeil, pas de commémoration, pas de devoir de mémoire. Les amis, si nous organisions cette commémoration l’an prochain ?