Aujourd’hui les vacances de printemps sont à l’ordre du jour pour les enfants, les collégiens et lycéens… Mais un tiers des Français – 22 millions de personnes –renoncent aux vacances. Pire, cette tendance est à la hausse, conséquence de la dégradation des conditions de vie du plus grand nombre.
Plus de 80 ans après les premiers congés payés, des associations engagées dans le droit aux vacances, Jeunesse au plein air, l’Union nationale des associations de tourisme (UNAT) et Solidarité laïque,lancent la campagne #EnVacances, que je vous invite à signer et à partager: » Les vacances ne sont pas un luxe : elles sont un droit au même titre que l’accès aux loisirs ou à la culture. Elles sont une nécessité tant individuelle que collective. C’est pourquoi aujourd’hui nous demandons aux décideurs et aux acteurs publics un engagement et des transformations profondes de nos politiques. Le droit aux vacances doit être pleinement intégré aux politiques familiales, sociales et de jeunesse de l’État. »
Cette urgence, je la perçois au quotidien en Seine-Saint-Denis, département où les difficultés sociales conduisent plus qu’ailleurs de trop nombreuses familles à voir les vacances comme un luxe inaccessible.
C’est pourquoi j’ai proposé au Président du Conseil départemental d’animer une mission pour développer l’accès aux vacances sociales en Seine-Saint-Denis. Suite à des rencontres avec plus d’une vingtaine d’acteurs associatifs, institutionnels et professionnels engagés dans le départ en vacances, une première expérience-pilote voit le jour sur le territoire de Montfermeil et Clichy-sous-Bois, grâce à l’engagement et à l’expertise indispensable des acteurs de terrain de ces deux villes. Ce sont donc plusieurs familles –et notamment des familles monoparentales – qui pourront partir dès cette année en vacances avec l’appui du Conseil départemental. Cette mission représente une nouveauté pour le Département, qui confirme ainsi sa politique sociale volontariste face à l’ampleur des besoins des habitants.