J’ai eu le plaisir d’ouvrir hier les travaux de l‘assemblée générale annuelle de Seine-Saint-Denis Tourisme, qui s’est tenue à la Marbrerie, à Montreuil, une nouvelle scène musicale ouverte il y a deux ans. Au préalable, deux tables rondes, la première centrée sur le tourisme d’affaire et l’événementiel et l’autre sur le tourisme culturel et d’agrément ont permis d’établir un diagnostic de la situation sur notre territoire et au-delà, associant experts et professionnels du tourisme et des loisirs : acteurs économiques et culturels, start-ups, univers du spectacle et de la culture, du patrimoine, des visites guidées, des loisirs et de la fête ont témoigné, partagé leurs inquiétudes et leurs expériences pour survivre, se réinventer, rebondir.

L’alarme est sérieuse. Et dans son sillage, des milliers d’emplois cassés, des centaines de projets abandonnés, des savoir-faire abimés, et finalement toute la fonction sociale, éducative, informative, civique du tourisme secouée. Un constat unanime se dégage de l’ensemble des interventions : de graves difficultés, de profondes incertitudes quant au présent et à l’avenir, mais beaucoup de créativité, d’innovation et d’agilité pour répondre à ces défis. Le secteur du tourisme est gravement sinistré, Profondément et durablement. Tous les acteurs de cet écosystème hautement interdépendant sont touchés, de multiples manières. Ils savent pouvoir compter sur Seine-Saint-Denis Tourisme à leurs côtés.
Comme présidente d’un organisme public de tourisme qui exerce son action au cœur de ce territoire durement meurtri, je mesure le poids, l’utilité et la responsabilité du service public en toutes circonstances et dans ces moments si particuliers.


