« La France des Jours heureux », c’’est le titre du projet proposé par Fabien Roussel, candidat à l’élection présidentielle, en référence au programme des Jours Heureux, adopté à l’unanimité le 15 mars 1944 par le Conseil National de la Résistance (CNR) pour qu’au sortir de la guerre, des mesures fortes, telles que la création de la Sécurité Sociale, ou encore les nationalisations (énergies, banques,…) permettent de reconstruire une France au service de toutes et tous et de garantir à chacune et à chacun les moyens d’une existence digne.
Aujourd’hui – comme hier et alors que notre pays était ruiné par la guerre -, des mesures politiques fortes et radicales sont indispensables pour sortir de l’impasse sociale et économique dans laquelle nous nous enfonçons : chômage et précarisation du travail ; démantèlement des droits sociaux (E. Macron, président et candidat, a déjà annoncé la retraite à 65 ans), casse des services publics et remise en cause de nos libertés par un régime toujours plus autoritaire ; renoncement à s’attaquer véritablement aux causes du dérèglement climatique.
Ces renoncements multiples et successifs sont des choix assumés : ce Président et ce gouvernement sont au service des marchés financiers et du profit. C’est bien ce mode de production et de consommation qu’il faut revoir pour imposer des solutions réellement novatrices, et satisfaire aux exigences des jeunes, des salarié.e.s, des retraitée.e.s.
La semaine dernière, un sondage IFOP mesurait 5 mesures phares du programme de Fabien Roussel, largement plébiscitées, à commencer par l’augmentation des pensions de retraite (89 %) ; la taxation des bénéfices des multinationales pour lutter contre l’évasion fiscale (87 %) ; l’interdiction des Ehpad à but lucratif (86%) ou encore un droit universel à l’emploi, garantissant à chacun.e un travail ou une formation rémunérée (82%) ; la hausse du Smic à 1500 € net (1923 € brut) et l’augmentation générale des salaires (80 %).
Et comme le disait Emmanuel Maurel, député européen de la Gauche Républicaine et Socialiste, présent au côté d’autres formations de gauche (la Nouvelle gauche socialiste, les Radicaux de Gauche, le Mouvement républicain et citoyen) lors du meeting de Fabien Roussel à Paris le 10 mars dernier, « Fabien Roussel incarne cette gauche qui sait où elle va et pour qui elle se bat ».
