Une enquête de l’institut Elabe pour « Les Echos » et Radio classique et l’institut Montaigne montre que les Français n’acceptent pas la baisse des dépenses publiques.
En effet, « pour plus de huit Français interrogés sur dix, la baisse des dépenses publiques en matière de santé (90%), de retraites (89%), de sécurité (89%), d’éducation (86%) et de justice (82%) ne serait pas acceptable.
Dans un contexte marqué par des contraintes budgétaires qui restent fortes, sur fond de reprise économique à la fois timide et fragile, les réponses des Français témoignent de l’extrême sensibilité du débat engagé sur la nécessité de réduire les dépenses publiques pour l’avenir.
Quelles que soient les préférences partisanes des personnes interrogées, santé, retraites, sécurité, éducation et justice suscitent un front quasi unanime pour refuser une baisse des dépenses publiques.«
La suite de l’enquête ici .
De quoi nous interroger sur les propositions et surenchères des différents candidats en matière de diminution des dépenses publiques et de suppression du nombre de fonctionnaires, non?
Ce n’est pas dans l’intérêt des français et à leur demande qu’ils font de telles propositions, mais bien pour servir sur un plateau les services publics aux entreprises privées qui veulent en tirer de gros bénéfices… La preuve, ce mardi sera débattu au Parlement européen l’ouverture totale à la concurrence du trafic voyageurs sur les lignes ferroviaires. Et à ce propos, quatre régions détenues par la droite s’engagent d’ores et déjà dans la casse du service public, prêtes à accélérer l’ouverture à la concurrence des lignes régionales comme les TER. Au mépris des voyageurs, des cheminots et de la sécurité, pourtant maître mot des discours ambiants.