Hier soir, les élus du Front de Gauche ont quitté la séance du Conseil municipal pour protester contre l’instrumentalisation de la mémoire du Colonel Beltrame, un homme d’exception. La plaque mémorielle ou sera inscrit son nom portera en effet l’inscription « victime du terrorisme islamique ». (cf communiqué ci-dessous). Sans conteste, le colonel Beltrame a mérité l’hommage de la nation. Je salue son humanisme, son sens du devoir et son sacrifice. Que notre ville honore sa mémoire en lui consacrant un espace public reçoit mon entière approbation. Mais avec cette inscription honteuse, le maire enrôle le colonel Beltrame dans sa croisade anti-islam et jette l’opprobre sur tous nos concitoyens de confession musulmane, favorisant la division plutôt que le rassemblement. Cette instrumentalisation de la mort héroïque d’un homme d’honneur pour attiser les braises de la haine à des fins politiciennes n’est vraiment pas la conception que je me fais du rôle d’un premier magistrat.