Commémorations du 17 octobre 1961
En ma qualité de vice-présidente à la mémoire, j’’ai participé aux commémorations organisées par le Département au côté de Stéphane Troussel et de très nombreux élu.e.s, devant la fresque de Joachim Romain au bord du canal Saint-Denis, où l’on retrouva la jeune Fatima Bedar noyée, 15 ans, qui aurait tant voulu devenir institutrice… Puis au musée d’art et d’histoire de Saint-Denis à la découverte d’un triptyque commémoratif des soeurs Chevalme, en présence notamment de membres de la famille Bedar.
Dans un communiqué, Emmanuel Macron reconnaissait samedi que les crimes commis sous l’autorité de Maurice Papon sont « inexcusables ». Un pas en avant insuffisant car
la responsabilité de l’Etat n’est toujours pas reconnue alors que l’on parle de 200 morts cette nuit-là et de plusieurs milliers d’arrestations.
Des centaines de plaintes déposées mais classées sans suite, aucun procès.
« La justice s’est noyée avec les Algériens » dit Mehdi Lallaoui, écrivain et rélisateur, président de l’association « Au nom de la mémoire ». Il est temps que justice soit rendue.