Il y a un mois, c’était la rentrée. J’étais allée saluer les élèves entrant en 6ème, leurs parents et les équipes des collèges Pablo-Picasso et Jean-Jaurès de Montfermeil pour ce moment mêlant nostalgie des vacances et joie de débuter une année de connaissances nouvelles.
Un mois, c’est court lorsque l’on découvre un nouvel établissement, de nouveaux camarades, de nouveaux professeurs.
Mais un mois, c’est long pour les neuf enfants de Montfermeil entrant en 6ème qui, faute de place, n’ont toujours pas été accueillis dans l’un des établissements du territoire. Six à Pablo-Picasso, trois à Jean-Jaurès. Un mois de perdu, ce sont autant d’heures de cours perdues à rattraper, autant de retard à combler, autant de risques de ne pas réussir son année.
Cette situation est gravement préjudiciable aux intérêts des élèves concernés et va à l’encontre du droit à la scolarisation, qui doit être garanti par l’État. C’est pourquoi j’ai écrit au Directeur académique des services de l’Éducation nationale, pour que soit mis fin dans les plus brefs délais à cet état de fait intolérable et injuste.
Tolérerait-on ceci à Paris ? J’en doute fort. Alors qu’une importante croissance démographique est attendue à Montfermeil, il est grand temps de travailler réellement à la construction d’un troisième collège pour permettre la scolarisation dans de bonnes conditions des jeunes Montfermeillois et Coubronnais.