Je partage pleinement ce commentaire de mon collègue Pierre Laporte au sujet de la signature de la convention du Parc de la Poudrerie :
« Ce vendredi 17 mars au matin avait lieu la signature de la convention Etat-Région-Départements du 93 et les 4 villes de Livry-Gargan, Sevran, Vaujours et Villepinte, pour la gestion du parc de la Poudrerie.
Si le parc est encore ouvert en cette année 2017, c’est sur la base de cette convention mais dans 9 mois la question de la sauvegarde du parc sera à nouveau posée car la-dite convention n’est valable qu’un an.
Le Maire de Sevran intervenait pour les 4 maires. Il a tenu un discours qui n’apportait pas grand chose à l’exception du rappel que l’effort des communes à hauteur de 20% des dépenses d’investissement ne serait pas reconduit dans les années à venir.
Le président du Conseil Départemental a rappelé l’engagement constant du Département en faveur du parc.
Valérie Pécresse souligne de son coté l’ambition de la Région pour les espaces verts et le patrimoine industriel.
Elle va faire « beaucoup pour ce parc ». Puis elle termine son intervention sur le fait que les 900000 € consacrés pour la gestion, actuellement, sont peut-être une somme trop élevée. Il faudrait regarder à baisser les coûts …
Ce qu’elle oublie de dire, c’est que lorsque le Département l’invite à une réunion de travail durant laquelle les coûts des opérations d’entretien et de gardiennage sont présentés en toute transparence, la Région n’est pas présente.
Entre les envolées lyriques et les promesses, on peut s’attendre à un atterrissage rude ou la Région ne donnera pas grand chose, voire rien du tout.
Comme elle l’a fait pour les associations écologiques ou les AMAP d’Ile-de-France pour qui les subventions ont été coupées.
Enfin, le préfet au nom de l’Etat rappelle que l’effort que celui a réalisé ne serait pas reconductible et conclut que si les collectivités ne se mettent pas d’accord, le parc serat mis en vente en 2018 pour une valeur de 12 millions d’Euros.
Enfin soulignons que pour le moment les associations n’ont aucune place dans l’élaboration des projets du parc, le département doit leur donner cette possibilité.
Plus que jamais il nous faut rester mobilisés. »
