Ce mois-ci, en séance du Conseil départemental

CAP 2030, plan pluriannuel d’investissement culturel, artistique et patrimonial de 50 millions €, a été voté à l’unanimité en séance du Conseil départemental ce 10 mars. Je m’en réjouis d’autant plus que depuis 2009 il n’y avait plus eu d’investissement dans ces domaines, sinon des investissements d’urgence ou emblématiques.

J’ai présenté la dimension patrimoniale de ce plan : la préservation et la valorisation du patrimoine bâti emblématique de l’histoire sociale, ouvrière et industrielle du département, avec la création du fonds de soutien Patrimoine 2030 ; la connaissance et l’appropriation du patrimoine contemporain et immatériel par toutes et tous ; la promotion des démarches d’identification et de valorisation du patrimoine grâce à l’expertise du Département notamment auprès des communes et des EPT. Enfin, en lien avec le fil mémoriel 2023 consacré aux 80 ans de l’année 1943, notre contribution à la mise en réseau des lieux d’internement et de déportation en Seine-Saint-Denis.

Deuxième sujet de cette séance, la stratégie paralympique départementale pour favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap en améliorant l’accessibilité des pratiques sportives : appels à projet pour développer des activités parasportives dans les structures associatives ; programme « Clubs inclusifs » proposant aux encadrants.es et dirigeants.es de clubs des formations à l’accueil des personnes en situation de handicap ou encore le développement de sections de sports adaptés dans les écoles multisports.

Enfin, lors d’un point d’actualité sur les JOP, Emilie Lecroq est intervenue au nom de notre groupe : de trop nombreuses interrogations demeurent sur la conduite des chantiers en cours, la sécurité des travailleurs et la nécessaire régularisation de travailleurs sans-papiers ; sur les dispositifs de sécurité inédits, véritable laboratoire sécuritaire, ou encore la billetterie bien trop chère. Enfin, la reconversion des équipements olympiques en logements augmentera la pression foncière et les prix du marché, au détriment de la population séquano-dyonisienne et de la mixité sociale.

En séance du conseil départemental de novembre

Ce mois-ci, les orientations budgétaires 2023 de notre collectivité étaient au programme de notre séance, de même que le rapport et notre plan d’actions sur la situation en matière d’égalité femmes-hommes ; le rapport en matière de luttes contre les discriminations et le rapport social unique.

Si je me réjouis que ce budget autorise enfin des dépenses d’investissement conséquentes, notamment dans le domaine culturel et patrimonial, les difficultés socio-économiques s’aggravent et les besoins en matière de services publics de proximité n’ont jamais été aussi forts, face à la montée de l’inflation et à l’explosion des prix de l’énergie, le tout sur fond de guerre en Ukraine.

Je me suis jointe à Pascale Labbé pour réaffirmer la nécessité d’exemplarité de notre collectivité et alerter sur la refonte prévue des centres de PMI et de la planification familiale, dans ce contexte de crise hospitalière aggravée et de désertification médicale. La vigilance s’impose pour répondre aux besoins des populations en s’appuyant précisément sur nos agent.e.s, premiers experts en la matière. Pour retrouver mon intervention, c’est ici 👈

Enfin, nous avons présenté deux vœux : le premier, relatif au soutien à toutes les initiatives pour défendre les collectivités locales et les bailleurs sociaux face à la hausse des prix de l’énergie, dans la lignée de la proposition de loi déposée au Sénat par Fabien Gay. Le second concernait la constitutionnalisation du droit à l’IVG, sujet à de nombreuses attaques jusqu’au sein même de l’Union Européenne, en Pologne et en Hongrie.

En séance du Conseil départemental

Point d’orgue de la séance du 14 avril, le vote d’une aide à la pratique sportive de 100 € pour les élèves entrant en 5e, allouée lors de la rentrée scolaire de septembre 2022. Cette mesure, qui était un engagement de campagne, a pour vocation de lutter contre le décrochage sportif des jeunes, aggravé par la crise du Covid-19 et les difficultés économiques des familles pour inscrire leurs enfants dans des clubs. Il s’agit également de favoriser les pratiques sportives des filles, qui sont les plus éloignées des dispositifs alors qu’elles sont tout autant intéressées que les garçons par le sport !

Au préalable, lors du rapport sur le nouveau plan de mobilité employeur, mon collègue Belaïde Beddrédine est revenu sur les risques que font peser sur les usagers.ères, l’ouverture à la concurrence des bus et des RER, et notamment de la ligne E. Cette décision inique d’IDF Mobilité fait primer les intérêts économiques des groupes privés sur ceux des usagers.ères, nous interrogeant sur la qualité à venir du service de transport. De même, il a formulé le souhait que la création de lignes comme le Tzen 3 sur la RN3 aboutisse enfin, seule alternative crédible à la voiture !

La présentation du rapport d’activité 2021 du Médiateur, a permis d’évaluer ce service gratuit et confidentiel mis en place par le Département pour faciliter la résolution des conflits entre les usagers.ères et l’administration départementale. Pour sa deuxième année consécutive, il connaît une augmentation des saisines, qui passent de 379 à 629. C’est encourageant, car plus qu’une hausse des dysfonctionnements de l’administration, cette progression correspond à une meilleure identification de cette instance par les usagers.ères, qui y recourent davantage pour mieux faire valoir leurs droits.  

Séance du 16 décembre : budget voté !

Le vote du budget 2022 était à l’ordre du jour de la dernière séance 2021 de l’Assemblée départementale. Un budget de 1,891 milliards d’euros, dont 408 M € d’investissements, au service des habitant.e.s de notre département et des politiques publiques indispensables pour que la solidarité, la justice sociale et l’égalité ne soient pas de vains mots.

En dépit de la respiration financière que permet la reprise d’une partie du financement du RSA par l’Etat, notre groupe a souligné la nécessité de valoriser le travail social en raison de l’aggravation de la crise économique et de l’inflation car la « reprise » économique ne suffit pas à en atténuer les effets. Nous avons également obtenu des études indispensables en matière de santé et d’éducation pour renforcer nos politiques publiques : l’une pour créer une mutuelle départementale afin d’assurer  la meilleure protection sociale à toutes et tous et l’autre pour évaluer l’acquisition d’un équipement informatique pour chaque élève entrant en 6e afin de réduire la fracture numérique.

Plusieurs rapports obligatoires ont précédé la discussion budgétaire : sur l’égalité femmes-hommes comme sur le développement durable et l’écologie urbaine, mes collègues Pascale Labbé et Belaïde Bedreddine ont présenté les avancées relatives à leurs délégations. Leur ligne de conduite est celle d’une politique toujours novatrice et déterminée. Un travail remarquable et remarqué ! Nous sommes ainsi le seul département de France doublement labellisé en faveur de l’égalité professionnelle et le plus avancé pour une stratégie bas carbone, et avec le plan éco-collège.

En séance du Conseil départemental ce mois-ci

Rapport d’orientation budgétaire, mise en place de notre projet d’insertion et plan éducatif départemental étaient à l’ordre du jour.

Le Rapport d’orientation budgétaire a porté sur nos projets pour répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels nous devons faire face. En dépit de la recentralisation du financement du RSA par l’État, la contrainte financière liée à l’austérité et les incertitudes économiques de la crise actuelle restent des réalités pesantes.

A cette occasion, notre groupe a rappelé deux priorités que nous voulons mettre à l’ordre du jour : en matière d’éducation, avec la mise à disposition d’un ordinateur pour chaque collégien entrant en 6ème et un accès internet pour leurs familles ; concernant la santé, l’instaurant d’une mutuelle départementale pour favoriser l’accès aux soins et là leur remboursement.

Le protocole signé avec l’État sur le RSA nous conduit à mettre en œuvre un projet d’insertion renforcé : doublement du nombre des chargé.e.s d’insertion et des actions pour accompagner plus  et mieux les personnes éloignées de l’emploi. Nous avons rappelé la nécessité de coordonner cet accompagnement en valorisant le travail social (information, alphabétisation), tant dévalorisé ces dernières années, qui est bien souvent la porte d’entrée pour les bénéficiaires du RSA.

Enfin, en charge de l’éducation artistique et culturelle, et notamment dans les collèges, je suis intervenue pour saluer la grande qualité et les ambitions du Plan éducatif départemental. J’ai également rappelé les désengagements de l’Education nationale, bien loin des annonces d’égalité proclamées. Retrouvez mon intervention complète ici.

Un vœu a été voté par l’assemblée départementale à l’unanimité pour que le gouvernement revoit son projet de réduction des hôpitaux dans notre Département et qu’il renforce au contraire l’offre de soins.